LA PARTICIPATION AUX ÉLECTIONS PROFESSIONNELLES, UN ENJEU DE COMMUNICATION

La direction générale de l’administration et de la fonction publique a préparé un plan de communication en vue des élections professionnelles de décembre prochain. L’enjeu de la mobilisation est en effet décisif cette année, notamment avec la mise en place des nouvelles instances de dialogue social. En 2018, la participation était tombée sous la barre des 50 %.

Même défi pour les élections législatives que pour les élections professionnelles. Alors que le second tour des premières, dimanche 19 juin, a été marqué par un fort taux d’abstention (près de 54 %), les administrations comme les syndicats appréhendent déjà les chiffres de la participation aux élections professionnelles qui se tiendront en décembre prochain dans la fonction publique.

L’enjeu est en effet de taille : lors du dernier scrutin, en 2018, la participation des agents publics était tombée pour la première fois sous la barre des 50%. Charge donc aux syndicats de mobiliser davantage cette année. Une tâche qui incombe également à l’administration. C’est pourquoi la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) est en train de préparer un plan de communication à destination des agents publics, qui sera lancé en septembre-octobre prochains.

Ce plan, que la DGAFP présentera aux syndicats le 21 juin, tiendra notamment compte des deux nouveautés qui marqueront le scrutin de décembre : la mise en place, à l’issue du scrutin, des nouvelles instances de dialogue social et la généralisation du vote électronique dans la fonction publique d’État.

Les nouvelles instances de dialogue social explicitées en affiches

La participation sera effectivement intrinsèquement lié à la connaissance qu’auront les agents de leurs instances de dialogue social, qui pourra déterminer l’ampleur de leur mobilisation pour l’élection de leurs représentants du personnel.

Le plan de communication élaboré par la DGAFP prévoit ainsi une série d’affiches détaillant les nouvelles missions de ces instances de dialogue social, créées par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 et pour lesquelles les agents sont amenés à voter. Il s’agit, pour rappel, des comités sociaux – nés de la fusion des comités techniques (CT) et des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CSHCT) – et des commissions administratives paritaires (CAP) nouvelle version, désormais recentrées sur les décisions individuelles défavorables.

La DGAFP prévoit aussi de commander et de diffuser des infographies relatives respectivement aux changements induits par la loi d’août 2019, aux nouvelles modalités de vote (le vote électronique notamment) ou encore à la négociation collective.