FACE AU REBOND DU COVID : INFORMATIONS UTILES ET RÈGLES À CONNAÎTRE PAR LES SERVICES RH
A l’heure ou les cas de Covid-19 repartent à la hausse en pleine période d’été, les services RH peuvent être perdus dans les consignes à transmettre aux agents car il faut dire qu’on avait mis de côté le virus et les règles de gestion qui y sont liées…
Dans l’attente d’éventuelles précisions de la part de la DGCL, ww.naudrh.com vous propose ci-dessous une série d’informations qui vous permettront au besoin d’adapter vos protocoles sanitaires. Le bon sens reste la norme face à cette reprise épidémique encore timide. A noter, les urgences françaises ont tout de même constaté que le nombre de patients suspectés d’avoir le Covid-19 a augmenté de 31 % la semaine du 31 juillet au 6 août comparé à la précédente, soit 920 malades selon Santé publique France.
1 – Quels sont les symptômes du nouveau variant EG.5.1 nommé Eris ?
« Ceux d’un syndrome pseudo-grippal » selon le professeur Yazedanpanah de l’hôpital Bichat à Paris XVIIIème. » Les pertes de goût et d’odorat qui furent des signes caractéristiques ont quasiment disparu comme le confirme une étude américaine selon laquelle seuls 3 % des contaminations sont affectés part cette altération des sens. L’infection est de ce fait plus difficile à distinguer d’une grippe ou d’un gros rhume. Ce variant est en passe de devenir majoritaire dans l’hexagone.
2 – Combien de temps les personnes infectées restent elles contagieuses ?
Selon la Haute Autorité de santé, la phase contagieuse est de huit jours, en moyenne. Les contaminés peuvent transmettre le virus environ 48 H avant les symptômes (ou le test de diagnostic) et entre trois et six jours après.
3 – Dois-je remettre le masque ?
Depuis le printemps 2022, le port du masque n’est plus obligatoire dans les lieux publics et les transports. Il reste toutefois conseillé dans les établissements de santé pour les personnes présentant des symptômes respiratoires et les patients immunodéprimés. Pour cette raison, plusieurs centres hospitaliers ont décidé de rendre obligatoire le port du masque pour le personnel, les patients et les visiteurs afin d’anticiper une éventuelle reprise de l’épidémie à la rentrée. Dans les lieux publics ou au travail, chacun est libre de porter ou non le masque. Il est cependant fortement recommandé de le porter en cas de symptômes, en présence de personnes âgées, de personnes immunodéprimées ou si on a été en contact avec une personne testée positive.
4 – Un agent contaminé doit-il s’isoler ?
L’isolement n’est plus obligatoire depuis le 31 janvier 2023. Il n’est plus demandé de s’isoler lit-on sur le site du Gouvernement. Mais l’isolement est aussi une question de bon sens et d’autodiscipline. Infecté, il ne faut pas côtoyer les foules, embrasser ses collègues ou parler sans masque. Il est conseillé de respecter les gestes barrières: porter un masque, se laver régulièrement les mains et éviter tout contact avec des personnes fragiles.
5 – En cas d’infection, un arrêt de travail peut-il être systématiquement obtenu ?
Les arrêts de travail ne s’obtiennent plus systématiquement en un clic en se déclarant positif. On est revenu à un schéma classique de délivrance par le médecin traitant en fonction des symptômes.
6 – Est-il toujours possible de se faire tester ?
En plus des tests en laboratoire, de nombreuses pharmacies continuent de proposer des tests dits antigéniques. Depuis le 1er mars, ces tests facturés 16,5 € ne sont plus pris en charge à 100 % mais à 70 % par l’Assurance Maladie pour les personnes vaccinées. Pour celles qui ne le sont pas, ils ne sont pas remboursés. Il n’y a plus de SMS qui vous indique quinze minutes après le test nasal si vous êtes positif ou non. Il faut donc attendre sur place qu’on vous délivre une attestation papier. Les autotests, au prix de 3.35 €, sont encore très développés bien que non remboursés. Ils sont moins fiables.
7 – Doit-on se (re)faire vacciner ?
Une campagne vaccinale officielle démarrera le 17 octobre afin de prévenir une potentielle vague de contamination cet hiver. Elle cible surtout les personnes les plus à risques, soit les plus de 65ans, celles souffrant de comorbidités (diabète, obésité, maladies chroniques…), les immunodéprimés et les femmes enceintes. Les personnes en contact avec ce type de public sont aussi concernées. La dose de vaccin sera recommandée mais pas obligatoire. La vaccination restera ouverte à toutes les personnes qui le souhaitent, dans un délai minimum de six mois après la dernière injection ou infection. Dans l’attente, on peut au cas par cas se faire vacciné auprès de son médecin généraliste.
22 août 2023
naudrh.com