UN QUART DES TERRITORIAUX VOUDRAIENT TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS

Vouloir travailler un plus grand nombre d’heures… pour être mieux rémunéré, évidemment. Toutes fonctions publiques confondues (chiffres datant de 2021-2022), ce serait le cas de 20% des agents. C’est un peu moins que pour les salariés du privé (23%). Seuls 5% des agents publics voudraient a contrario travailler moins « quitte à réduire leurs revenus ».

Pour la seule fonction publique territoriale (FPT), le chiffre de ceux qui voudraient travailler davantage est sensiblement plus élevé : 27%. Un différentiel que la DGAFP explique, en tout logique, « par l’exercice de métiers en moyenne moins qualifiés et moins rémunérateurs, et par une plus forte proportion d’emplois en contrat à durée déterminée, souvent associés à une durée hebdomadaire de travail faible », dans la FPT.

Dans l’ensemble de la fonction publique, le souhait se retrouve surtout chez les jeunes, les mères isolées, les agents en CDD (« plus souvent à temps partiel, ces contrats sont en effet rarement choisis par leur titulaire »), ceux qui exercent les métiers les moins qualifiés et, sans surprise, ceux qui travaillent moins de 35 heures. Autant d’items pouvant, dans les faits, se cumuler

S’agissant des agents souhaitant changer d’emploi, cela concernerait 13% des effectifs de la fonction publique. Et 15% de ceux de la FPT. Les plus enclins à une mobilité : les professions intermédiaires de la santé et du travail social, les agents en CDD ou à temps partiel et les plus jeunes. Leur principale motivation : avant tout les conditions de travail. Également souvent cités : une hausse des revenus, un emploi « plus intéressant », un changement de métier. Dans la FPT, la question des revenus vient avant celle des condition de travail.

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